Test E171 Dioxyde de titane
Caractéristiques E171 Dioxyde de titane
Fonction principale |
Colorant
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Famille |
-
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Exemples de produits d'emploi |
Confiseries, pâtisseries, fruits et légumes en conserve, certaines charcuteries, poisson fumé, produits laitiers, produits transformés à base de pomme de terre, certains spiritueux notamment
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DJA (valeur en mg/kg pc/jour) |
Données insuffisantes
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Autorisé en bio |
Non
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Allergie possible |
Non
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Notre commentaire |
Interdit en Europe depuis 2022.
Le dioxyde de titane est employé en tant que colorant blanc. Il se présente, au moins partiellement, sous forme nanométrique. Une étude de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), dite NanoGut, publiée en janvier 2017, montre que l’exposition chronique de rats au dioxyde de titane partiellement nanométrique par voie orale serait susceptible d’entraîner des lésions colorectales précancéreuses. D'autres études évoquent une génotoxicité. Le 15 avril 2019, un nouvel avis de l’Anses vient souligner « le manque de données scientifiques » et précise que l’agence « ne dispose pas d'éléments nouveaux permettant de lever les incertitudes sur l'innocuité de l'additif E171 ». Les ministères de la Transition écologique et de l'Economie annoncent alors, après plusieurs mois de tergiversations, que le dioxyde de titane sera interdit dans les denrées alimentaires en France à partir du 1er janvier 2020 dans l'attente d'une position européenne. Finalement, en mai 2021, l'Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa), a publié un avis qui confirme que le E171 n'est plus considéré comme sûr en tant qu'additif alimentaire, du fait notamment du risque de génotoxicité qui ne permet pas de définir un niveau sûr d'apport quotidien en cet additif. La Commission a donc proposé d’interdire le dioxyde de titane dans les aliments mis sur le marché européen à compter du 7 août 2022, proposition approuvée par les États membres. En revanche, il peut encore être employé dans les médicaments. L'Autorité nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a également noté, en 2021, l'existence de données expérimentales pouvant suggérer le caractère perturbateur endocrinien de cette substance. |
Cécile Lelasseux
Rédactrice technique
Claire Garnier
Rédactrice technique
Domitille Vey
Rédactrice technique
Léa Girard
Rédactrice technique
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