
Florence Humbert
Dégustation et absence de contaminants priment.
L’examen microscopique du spectre pollinique du miel réalisé sur les miels monofloraux (les autres miels n’indiquant pas d’origine géographique précise) permet de vérifier l’origine géographique et botanique. Cette dernière est ensuite confirmée par un test organoleptique.
La teneur en hydroxyméthylfurfural (HMF), témoin du vieillissement du miel, a été mesurée par chromatographie en phase liquide.
L’analyse isotopique, à l’aide d’une spectrométrie de masse spécifique, permet de déceler l’ajout de certains sirops de sucres (sucre de canne, de maïs, etc.). Cet examen est complété par l’analyse des sucres majeurs et mineurs par chromatographie liquide haute performance et chromatographie ionique haute performance.
Les résidus de 593 molécules de pesticides et d’acaricides ont été analysés par chromatographie gazeuse couplée à un spectromètre de masse et par chromatographie liquide couplée à un double spectromètre de masse. L’analyse ADN des pollens présents dans les miels a permis de rechercher les traces de ceux issus de 3 plantes transgéniques (maïs MON 810, Soja Round Up Ready TM et une variété de colza Round Up Ready).
L’examen organoleptique des produits a été réalisé par des experts entraînés à la dégustation de miels et à leur authentification. La typicité était recherchée dans les miels monofloraux. Pour les autres, les arômes floraux étaient mis en avant. Les produits présentant des défauts (arrière-goûts, odeurs parasites) ont été déclassés.
Florence Humbert
Mélanie Marchais
Rédactrice technique
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