Gels WC détartrantsRécurer sans polluer
Peut-on récurer sa cuvette de WC et la détartrer sans que le rejet des produits dans les eaux usées nuise à l'environnement ? Réponse avec des essais d'efficacité, de biodégradabilité et d'écotoxicité sur 15 gels.
Action détartrante
Sur les parois. On simule l'application du gel sur les parois de la cuvette. Des éprouvettes de marbre, matériau proche du tartre en composition, sont pesées puis immergées 10 secondes dans le produit pur et, enfin, égouttées à l'air ambiant pendant la durée préconisée sur l'emballage. Elles sont ensuite brossées, rincées et séchées avant d'être à nouveau pesées. La perte de poids mesure l'efficacité du détartrage.Les éprouvettes sont plongées dans une eau contenant 10 % de produit et restent immergées. La procédure est la même que précédemment mais on simule le détartrage du fond de la cuvette.
Recouvrement de la surface
On verse du produit sur une surface émaillée inclinée puis on recommence jusqu'à ce qu'elle soit complètement recouverte. Le flacon est pesé avant et après application. Moins on utilise de gel, mieux c'est.
Impact sur l'environnement
Biodégradabilité. On juge la facilité, ou la difficulté, avec laquelle les matières organiques contenues dans le gel sont éliminées par une petite quantité de bactéries. On évalue ainsi la biodégradation maximale au bout de 28 jours.Écotoxicité. L'essai s'applique à l'ensemble des composants du gel WC. Trois types de tests sont réalisés. Le premier caractérise une toxicité aiguë, il est effectué sur des daphnies (minuscules crustacés). Le deuxième concerne la toxicité subchronique, il est fait sur des algues d'eau douce. Le troisième porte sur la toxicité chronique, on utilise des cériodaphnies (autre variété de crustacés). On recherche les concentrations provoquant la mortalité, altérant la croissance ou la reproduction. Plus elles sont faibles, plus l'impact sur l'environnement du produit peut être élevé.