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Anne-Sophie Stamane
Pour les budgets serrés, des plaques de cuisson à induction, commercialisées il y a plusieurs années, rivalisent avec des modèles plus récents. Quant aux nouvelles plaques, elles proposent des interfaces renouvelées.
Notre test de plaques de cuisson à induction qui comprend près de 150 modèles ne compte pas que des nouveautés. Des modèles plus anciens, mais de marque, et ayant l’avantage d’afficher un prix inférieur à 500 € en font toujours partie. C’est le cas par exemple des produits Sauter SPI5361B et Brandt BPI6310B, dans la catégorie des « non extensibles » : basiques, mais nos essais montrent des résultats plus qu’honorables. En plus, ils sont fabriqués en France. Pour les trouver dans le commerce, il faudra regarder sur des sites comme Ubaldi ou Cdiscount, en ayant à l’esprit que l’installation ne sera pas nécessairement proposée.
Du côté des plaques plus récentes, les changements se concentrent sur la conception du bandeau de commandes. Les afficheurs simples – de puissance comme de durée – laissent de plus en plus place à des écrans, sensitifs parfois, mais pas forcément. Leur présence donne davantage de latitude, puisqu’ils facilitent l’accès à des programmes automatiques, comme celui pour saisir un aliment ou pour cuire des crêpes ou des pancakes. Mais la taille de l’écran reste assez étriquée, comparée à celle des commandes habituelles qui s’étalent davantage, et demande un peu d’agilité pour s’y faire.
Deux modèles, le De Dietrich DPI4450G Motion Control et l’Electrolux EIS67386, illustrent cette évolution. Le premier est plus apprécié en raison de la définition et de la sensibilité de son écran. La rédaction en français des différentes entrées ne gâche rien. Cette référence De Dietrich a aussi une particularité : on peut la faire fonctionner sans avoir à toucher la surface, en effectuant des gestes au-dessus de l’espace de cuisson, comme un chef d’orchestre. Sur le papier, il devient ainsi possible de sélectionner un foyer ou de modifier le niveau de puissance par de simples mouvements de la main – tels qu’un balayage latéral ou encore une élévation de quelques centimètres, par exemple. Mieux vaut s’entraîner à acquérir la bonne chorégraphie, car nos tentatives n’ont pas marché à tous les coups !
Nos commandes ont été l’occasion de constater que les fabricants avaient engagé des efforts en matière d’emballages. Les tables de cuisson sont des appareils fragiles, qui imposent une bonne protection. Si le polystyrène semblait jusque-là incontournable pour garantir un transport sans casse, le carton fait des progrès… et c’est une bonne chose, parce qu’il est plus facile à recycler. Ce changement s’accompagne, par ailleurs, d’une modification des références des appareils pour les marques Bosch, Siemens ou Neff.
Le verre vitrocéramique mat a fait son apparition, l’an dernier, sur les plaques de cuisson, sous le nom SaphirMatt. Il s’agit d’un matériau fabriqué en France par EuroKera. Electrolux, qui vend ce verre comme « révolutionnaire » sur le modèle EIS62453IZ, le propose comme déclinaison d’un de ses modèles en vitrocéramique classique (EIS62453). Parmi ses qualités, il serait plus facile à nettoyer, ce que le panel d’experts que nous avons monté pour notre test confirme. Ce seul avantage justifie-t-il, au-delà d’une éventuelle préférence esthétique, l’actuelle différence de prix constatée de 250 € entre les deux versions ? Nous laissons les utilisateurs en juger…
Anne-Sophie Stamane
Laurent Baubeste
Rédacteur technique
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