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Vente pyramidaleAppel à la vigilance

Le secrétariat d'État à la consommation a publié un communiqué mettant le public en garde contre des sociétés utilisant un système de vente pyramidale pour promettre à leurs futurs représentants de gagner facilement beaucoup d'argent. Malheureusement, les gains sont rarement à la hauteur des espérances.

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Devenir riche rapidement et sans trop d'effort, voilà ce que promettent certaines entreprises de vente directe. À les écouter, elles auraient découvert un système de vente « en réseau » qui permettrait à chacun de ses membres de se faire une place au soleil sans trop mouiller leur chemise. Seules conditions pour réussir : payer des droits d'entrée (qui peuvent atteindre plusieurs centaines d'euros) et inciter ses connaissances à assister à une réunion d'information, en espérant qu'elles aussi intégreront le réseau.

Au vu des plaintes et des demandes d'information reçues par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), le secrétaire d'État chargé du commerce et de la consommation a décidé de tirer la sonnette d'alarme. Dans un communiqué, Hervé Novelli met en garde les personnes qui seraient tentées de rejoindre ces sociétés, précisant que, contrairement à ce qu'elles affirment, « le réseau d'adhérents est en réalité très difficile à développer » et « les promesses de rémunération ne sont que très hypothétiques et rarement atteintes ». Au final, nombreux sont ceux à qui l'expérience aura fait perdre plus de temps et d'argent qu'ils n'en auront gagné (1).

Le cas ACN

Certaines de ces sociétés sévissent depuis longtemps, mais le phénomène semble avoir pris de l'ampleur ces derniers temps, notamment grâce au fort développement d'ACN (lire notre enquête). Cette société nord-américaine spécialisée dans les télécommunications revendique aujourd'hui pas moins de 40 000 représentants en France. Chaque soir, aux quatre coins du pays, ont lieu des réunions d'information destinées à attirer de nouveaux vendeurs qui, après avoir payé les 477 euros de droits d'entrée obligatoires et trouvé une poignée d'abonnés à ses services de téléphonie, tenteront de dénicher d'autres représentants pour toucher les primes promises.

(1) Malgré nos demandes répétées, ni la DGCCRF ni le secrétariat d'État de M. Novelli n'ont accepté de nous donner les noms des sociétés visées. À charge pour le consommateur de faire le tri.

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