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Transport scolaireDes élèves privés de cours

Pour permettre aux enfants et aux étudiants handicapés de se rendre à leurs cours, le Syndicat des transports d’Île-de-France (Stif) gère un service de transport spécifique et gratuit. Mais le système connaît des ratés dans deux départements de la région, les Yvelines et le Val-d’Oise. Résultat, des dizaines d’élèves sont dans la difficulté pour rejoindre leur établissement scolaire.

Le problème serait en cours de règlement. Mais pour de nombreux élèves et étudiants handicapés d’Île-de-France, la rentrée rime avec galère, le service spécifique de transport leur permettant de rejoindre leur lieu d’enseignement connaissant quelques ratés. Un service gratuit qui bénéficie à 9 500 élèves ou étudiants que les départements de la région (à l’exception de la Seine-et-Marne) ont délégué au Syndicat des transports d’Île-de-France (Stif, organisme qui s’occupe également des transports en commun de la région : bus, métro, RER...).

Les dysfonctionnements, qui auraient touché jusqu’à 2 000 familles, se concentrent sur deux départements : les Yvelines et le Val-d’Oise. Le Stif ne leur ayant pas encore désigné de transporteur (taxi, le plus souvent), il a fallu que les parents s’organisent. Certains ont par exemple pu modifier leur emploi du temps afin de pouvoir emmener leurs enfants à l’école… quitte à ce que ces derniers arrivent avec une heure d’avance. D’autres ont trouvé par eux-mêmes un moyen de transport pour que leur enfant non autonome puisse aller en cours. « Encore fallait-il qu’ils puissent l’assurer financièrement, note une responsable de l’AFM-Téléthon. Cela revient en effet en moyenne à 400 € par semaine et par enfant. »

Certes, dans ce cas, la dépense est remboursée par le Stif sur présentation des justificatifs (remplir le document « Remboursement de frais », téléchargeable sur le site du Stif). « Mais, poursuit l’AFM-Téléthon, tout cela prend du temps et ce sont des contraintes supplémentaires pour les familles. En outre, certains foyers ne peuvent pas assumer cette avance ». Résultat, des élèves et étudiants ont dû rester cloitrés chez eux, faute de pouvoir aller en cours.

Pour expliquer cette situation, le Stif invoque « des difficultés techniques et juridiques rencontrées dans les appels d’offres passés pour les départements des Yvelines et du Val-d’Oise ». Dès le 4 septembre, il publiait un message d’alerte. Le 16 septembre, le Stif estimait que 200 familles étaient encore affectées par le problème tout en précisant qu’il était en voie prochaine de règlement.

Arnaud de Blauwe

Arnaud de Blauwe

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