
Élisabeth Chesnais
C’est mardi gras, les ballons gonflables vont être de la fête ce 13 février. Mais attention, notre test prouve que ce ne sont pas des produits aussi anodins qu’ils en ont l’air. Ils peuvent même s’avérer dangereux.
Les ballons gonflables font partie des incontournables dès que les enfants fêtent quelque chose, et en particulier en ce jour de mardi gras. Que Choisir n’a évidemment aucune envie de jouer les rabat-joie, néanmoins nos analyses démontrent qu’il ne faut pas les acheter les yeux fermés. Sur les 14 références de ballons testées, 9 ne sont pas irréprochables et 5 vont à coup sûr faire ingérer des nitrosamines aux enfants s’ils les gonflent avec la bouche. Or pour la plupart, ces substances-là sont classées « cancérogène probable ». Que Choisir recommande vivement d’opter pour les ballons qui en sont exempts.
Sans vouloir gâcher la fête, il faut aussi rappeler que les ballons gonflables peuvent tuer par étouffement. Si les cas restent heureusement rarissimes, à chaque fois ils virent au drame. « Il avait 12 ans, il s’amusait avec des lambeaux provenant d’un ballon éclaté. Il aspirait puis il tordait le petit ballon obtenu avant de le percer, se souvient Monique comme si c’était hier malgré les années qui ont passé. Mais il a avalé un morceau qui s’est collé profondément au fond de sa gorge. Il s’est asphyxié, personne n’a rien pu faire, pas même son père qui était pompier. » « Trop peu de gens connaissent le danger de laisser un enfant jouer avec un ballon gonflable crevé », alerte Monique à raison.
Élisabeth Chesnais
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