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Lexus LBXPremières impressions

Avec le LBX, Lexus propose pour la première fois un SUV compact premium. La concurrence est rude sur ce segment mais le japonais dispose de beaux atouts comme son niveau d’équipement, sa qualité de fabrication et ses mécaniques performantes. Le tout pour un prix souvent au-dessus de la concurrence.

Le SUV LBX est le plus petit modèle de Lexus jamais commercialisé et porte l’ambition de devenir la star des ventes du constructeur japonais en Europe. Avec comme recette un niveau de finition, d’équipement et de confort d’utilisation haut de gamme. Et, pour séduire le plus grand nombre, le LBX, qui repose sur une plateforme commune à la Toyota Yaris Cross, adopte un style moins clivant que celui affiché sur d’autres modèles de la gamme du constructeur.

Qualité de vie à bord

Lexus propose un SUV haut de gamme avec le LBX.

En s’installant à bord du SUV, c’est plutôt une très bonne surprise. La qualité est au rendez-vous avec l’utilisation de matériaux bien rembourrés et très bien assemblés. Les sièges offrent un bon maintien latéral et l’espace à l’avant est appréciable. À l’arrière, ce sera un peu moins vrai et les plus grands manqueront de place aux jambes.

L’écran central de 9,8" est bien intégré dans la large console centrale où est disséminé un mix de commandes à l’ancienne, avec des touches pour gérer la température ou enclencher la climatisation par exemple, et tactiles pour modifier la ventilation ou activer les sièges chauffants. Le conducteur disposera d’un combiné d’instruments numérique de 7" ou 12,3" selon les modèles. À noter que la disposition, la taille des compteurs et les informations fournies changent en fonction du mode de conduite sélectionné et peuvent aussi être personnalisées. Le contenu de l’affichage multi-information au sein du combiné est également configurable. Il faudra bien choisir pour éviter un affichage trop chargé qui deviendra assez difficile à lire. Heureusement, le poste de conduite est globalement assez ergonomique même s’il faudra bien se familiariser avec les nombreuses touches situées sur le volant et à gauche de la planche de bord.

Le poste de conduite est ergonomique et bien intégré dans l'ensemble.

Comme la batterie est logée sous les sièges arrière, il n’y a pas de perte d’espace dans l’habitacle ou dans le coffre. Heureusement, serions-nous tentés de dire, car avec tous les sièges arrière en place, celui du LBX traction (2WD) propose un volume de chargement maximum de 402 litres, dont 75 litres sous le plancher de coffre. Ce qui donne un volume véritablement utilisable pour les valises de seulement 327 litres. Et, sur la version à transmission intégrale (4WD), le volume maximum descend à 317 litres. La principale cause ? La disparition de l’espace sous le plancher. C’est moins que ce que proposent une Audi A2 (390 l) ou une DS3 Crossback (350 l). Enfin, une fois la banquette rabattue, le coffre du LBX n’offre pas un plancher plat, ce qui complique son chargement.

Le coffre propose un volume limité et n'offre pas un plancher plat une fois la banquette rabattue.

Au volant

Le Lexus LBX bénéficie d’une nouvelle motorisation mild-hybride composée d’un bloc thermique essence de 1,5 l à 3 cylindres de 91 ch associé à une machine électrique de 93 ch (plus une seconde de 6 ch sur l’essieu arrière pour la version à quatre roues motrices). Le tout pour une puissance totale de 136 ch/100 kW avec un couple maximal de 185 Nm.

La consommation de carburant en cycle mixte WLTP est de 4,3 à 4,8 l/100 km, pour des émissions de CO2 de 100 à 110 g/km. Autant le dire tout de suite, nous serons loin de cette promesse officielle. Sur un trajet de 200 km constitué d’autoroutes et de routes de campagne, réalisé avec la version à deux roues motrices qui devrait représenter la plus grosse partie des ventes, la consommation s’est avérée plus élevée avec une moyenne affichée à 7,5 l/100 km. Heureusement, en ville cela s’améliore et nous avons réussi à descendre à seulement 5,2 l/100 km. Précisons que la technologie mild-hybride et la petite batterie nickel-métal de seulement 1 kW ne permettent de rouler que quelques kilomètres en mode 100 % électrique.

Le moteur thermique est plus gourmand qu'annoncé par le constructeur.

Nous avons apprécié le fonctionnement de cet ensemble où le moteur thermique s’est montré assez silencieux. Même lors des montées en régime, le bruit plus important émis par ce dernier n’était pas désagréable. Signe que le niveau d’insonorisation a été particulièrement travaillé par le constructeur et qu’il progresse sensiblement par rapport à la Yaris Cross. Surtout, le SUV s’est montré confortable et très agréable à conduire. Les suspensions officient parfaitement sur autoroute mais se montrent parfois un peu sèches sur les petits défauts de la route, il faudra alors faire preuve de minutie pour négocier certains ralentisseurs et éviter les secousses à l’intérieur. La direction est précise et offre un très bon ressenti au conducteur. La maniabilité est assez bonne grâce à un rayon de braquage contenu (10,4 m entre trottoirs). Dommage que la visibilité vers l’arrière ne soit que moyenne.

Comme sur de nombreux SUV compacts, la visibilité vers l'arrière est insuffisante.

La gamme et les tarifs du Lexus LBX

Motorisation

Puissance

Émissions de CO2

LBX

Elegant

Emotion

Relax

Cool

1.5 HEV
2 WD

136 ch

100 à 104 g/km

34 800 €

38 300 €

38 800 €

43 100 €

43 100 €

1.5 HEV
4 WD

136 ch

109 à 110 g/km

45 100 €

45 100 €

Le Lexus LBX en résumé

Arriver sur un segment prisé n’est pas une mince affaire. Lexus place la barre assez haut avec son SUV compact premium. Reste une ergonomie perfectible, des aides à la conduite assez intrusives et des places arrière un peu justes tout comme le coffre. Mais la concurrence ne fait pas toujours mieux dans ces domaines. Côté tarifs, le japonais débute à 34 800 € pour la version de base, soit plus cher que les autres modèles. L’Audi Q2, une référence dans le segment, est ainsi disponible à partir de 34 480 €. On pourrait même lui opposer la version haut de gamme GT Hybrid 136 ch du Peugeot 2008 qui dispose d’un bel équipement mais d’une finition en retrait, affichée à 32 030 €. En revanche, le LBX est un peu plus abordable qu’une DS3 proposée à partir de 35 750 €.

Les +

  • Finition
  • Confort
  • Tenue de route
  • Agrément de la mécanique

Les -

  • Ergonomie perfectible
  • Habitabilité à l’arrière
  • Bruit d’air sur autoroute

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Yves Martin

Yves Martin

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