Fly, Atlas et CrozatierPlacés en redressement judiciaire
Le 17 septembre, le tribunal de commerce de Mulhouse a placé en redressement judiciaire le groupe alsacien Mobilier européen, propriété de la famille Rapp, et connu du public à travers ses enseignes Fly, Atlas et Crozatier. Quelles conséquences pour les clients ?
La mise en redressement judiciaire des enseignes du groupe Mobilier européen (Fly, Atlas et Crozatier) n’est pas une surprise. Dans notre enquête sur les chaînes de magasins d’ameublement, nous évoquions déjà les difficultés rencontrées par le numéro quatre français de la vente de meubles. Confronté à une concurrence très forte, le groupe s’est placé en procédure de sauvegarde en juin 2014. Il possède 101 magasins en France, plus 96 franchisés. Tous continuent pour le moment leurs activités. Un porte-parole du groupe alsacien a fait savoir que 153 magasins sur les 197 avaient suscité des offres de reprise. Elles seront examinées par le tribunal de commerce fin octobre.
Les conséquences pour les consommateurs sont a priori limitées. Le groupe Mobilier européen va disparaître. Les réseaux Atlas, Fly et Crozatier sont probablement appelés à éclater, une quarantaine de magasins sont menacés, mais ils vont exister encore quelques mois et devraient être en mesure d’honorer les commandes enregistrées. Se pose en revanche la question du service après-vente. Pas de problème particulier pour un produit de grande marque, car le constructeur assume la garantie pièces et main-d’œuvre. Pour des meubles ou d’autres équipements dont le fabricant ne serait pas connu, c’est nettement plus délicat. Les acheteurs éventuels peuvent se trouver sans interlocuteur, si Atlas ou Fly disparaissent totalement. Un élément à garder à l’esprit si vous comptez profiter des liquidations de stocks.