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Audrey Vaugrente
Afin d’alléger la pression sur les laboratoires d’analyses médicales, de nouvelles modalités de test sont évaluées : nouveaux modes de prélèvement, nouveaux types de tests… Faisons le point.
Face à l’engorgement des laboratoires d’analyses médicales et autres sites dédiés au repérage des personnes atteintes du Covid-19, il fallait trouver des alternatives. Élargir le nombre de professionnels autorisés à prélever en était une. Varier le type de prélèvements et d’analyses en est une autre. Mais il est parfois difficile de comprendre quels tests virologiques correspondent aux différents profils.
Ce type de test repose sur la recherche du matériel génétique du virus, son ARN. Pour cela, un échantillon de mucus est prélevé au fond du nez, c’est ce qu’on appelle le prélèvement nasopharyngé. Cet examen est la référence pour diagnostiquer ou dépister le Covid-19, mais réaliser le prélèvement au fond du nez peut s’avérer compliqué ou impossible. C’est pourquoi deux nouveaux modes de prélèvement ont été autorisés, en complément du premier.
Ces deux alternatives facilitent le prélèvement mais ne réduisent pas le temps nécessaire pour obtenir un résultat : la méthode d’analyse reste la même.
Comme la méthode de référence, le prélèvement est nasopharyngé mais la façon de rechercher le virus change. Cette fois, les biologistes cherchent une protéine présente à la surface du virus, à l’aide d’anticorps spécifiques. L’avantage est que les résultats sont disponibles rapidement (en 30 minutes environ) et relativement fiables pour les personnes présentant des symptômes, mais toujours moins que la technique de référence. Il fournit donc un bon complément.
Selon la Haute Autorité de santé (HAS), ils pourraient être utilisés en dehors des laboratoires à des fins de dépistage. Mais ces tests à orientation diagnostique (Trod) devront tout de même être confirmés en laboratoire.
À retenir. Ces différents tests sont destinés à savoir si on est malade au moment où ils sont réalisés. Le test sérologique, lui, détecte les traces d’une réponse immunitaire, donc d’une infection passée. Il n’a pas le même objectif.
Audrey Vaugrente
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