ENQUÊTE
Aluminium dans l'alimentation

Pas de quoi s’affoler

Notre test sur 80 produits alimentaires révèle que les teneurs retrouvées ne sont généralement pas inquiétantes.

L’alimentation est de loin notre principale voie d’exposition à l’aluminium. Il peut être naturellement ­présent dans les aliments, car il l’est dans les sols et les eaux d’où il se transmet aux végétaux ou animaux. Mais il est aussi ­utilisé dans certains additifs ­alimentaires. Enfin, il peut ­migrer à partir d’emballages ou d’ustensiles en aluminium. En raison de ses effets toxiques, une dose hebdomadaire tolérable a été fixée par les autorités ­européennes. Elle est de 1 mg par kilo de poids corporel et par semaine. Risque-t-elle d’être ­dépassée ? A priori non, conclut une étude de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments publiée en 2004 (1). Pour fixer cette dose, les experts se basent sur la biodisponibilité (la ­proportion réellement assimilée par l’organisme) du composé concerné. Dans le cas de ­l’aluminium, elle est très faible : on l’estime à 0,1 %. Encore ce chiffre n’est-il qu’une moyenne : la biodisponibilité peut varier de 1 à 10 selon la forme chimique (phosphate ou silicate ou sulfate d’aluminium, par exemple). Mais elle dépend aussi des autres composés présents dans l’intestin et susceptibles de faciliter ­l’assimilation des sels d’aluminium (c’est le cas des aliments acides) ou au contraire de la contrecarrer. Même si bien des inconnues subsistent sur la toxicité de

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