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Approvisionnement en gaz naturel

Des changements pour les consommateurs du nord de la France

Des communes du Nord, du Pas-de-Calais, de la Somme, de l’Oise, de l’Aisne et de la Seine-Maritime sont concernées par un changement d’approvisionnement en gaz naturel. Quelles conséquences pour les ménages ?

Jusqu’à présent, une partie des communes des régions septentrionales sont desservies par un réseau de gaz naturel à bas pouvoir calorifique, en particulier dans les Hauts-de-France. Il provient du champ gazier de Groningue, aux Pays-Bas. Mais la fin de son exploitation est programmée pour 2030 et les contrats d’exportation prennent fin en 2029.

Le changement d’approvisionnement pour un gaz naturel à haut pouvoir calorifique, qui alimente déjà tout le reste de la France, a donc été programmé. Il a débuté à titre expérimental dans quatre zones de 2018 à 2020 et va se généraliser progressivement dès cette année et jusqu’en 2028. Des communes du Pas-de-Calais, du Nord, de la Somme et quelques-unes de Seine-Maritime sont les premières concernées en 2021 et 2022.

Perturbations, vérifications et remplacement

Mais ce changement est susceptible de perturber le fonctionnement des appareils, qu’il s’agisse des chaudières ou des chauffe-eaux. Or une mauvaise combustion peut entraîner des drames en intoxiquant les occupants.

Avant de procéder à la modification de l’approvisionnement secteur par secteur, des techniciens passent vérifier la compatibilité des équipements chez tous les consommateurs desservis par le réseau de gaz de ville, ce qui explique la longueur du processus.

Si certains appareils peuvent être alimentés par du gaz à haut pouvoir calorifique sans la moindre adaptation, d’autres doivent être réglés, d’autres encore avoir une pièce changée. Enfin, les modèles les plus anciens ne sont pas compatibles et doivent être remplacés.

En principe, les ménages n’ont pas de frais à engager. La vérification est prise en charge par GRDF, les mises au point et les remplacements de chaudières ou de chauffe-eau sont financés selon les cas par un chèque réglage ou un chèque conversion. L’aide étant plafonnée à 4 000 € pour une chaudière gaz murale, 5 000 € pour une chaudière au sol, 1 200 € pour un chauffe-eau, seuls les consommateurs qui voudraient une marque ou un modèle précis plus onéreux auront un reste à charge à payer.

Élisabeth Chesnais

Élisabeth Chesnais

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