Franck Attia
2008Arnaques, embrouilles et abus
Comme les années précédentes, 2008 a été riche en arnaques, embrouilles et autres libertés prises avec la réglementation et la loi. Rétrospective de ces pratiques carrément abusives ou « seulement » déloyales à travers quelques articles publiés sur "Que Choisir en ligne" ces derniers mois.
Arnaque en ligne : Tous les coups sont permis
« Félicitations, vous venez de gagner 100 000 euros. » C'est en tout cas ce qu'affirment des courriels circulant sur la Toile depuis plusieurs mois. Dans le message, la mystérieuse directrice des opérations d'une marque de renommée mondiale assure que votre courriel a été tiré au sort et que vous êtes l'un des grands gagnants d'une loterie géante organisée par Coca-Cola. Pour recevoir son gain, il suffit de prendre contact avec un huissier dont l'adresse e-mail figure dans le message, ou d'envoyer ses coordonnées bancaires ou un chèque pouvant atteindre plusieurs centaines d'euros, pour participer aux frais de dossier, permettre le déblocage des fonds ou s'assurer de votre identité. Une orthographe approximative, une présentation sommaire et surtout quelques invraisemblances criantes (Comment peut-on gagner à une loterie sans jouer ? Demander de l'argent au participant à une loterie n'est-il pas illégal ? Pourquoi cet argent doit-il être envoyé vers un pays africain ? Etc.), derrières ces courriels se cachent évidemment des escrocs qui ne cherchent qu'à détrousser les internautes crédules. Au final, personne ne reçoit jamais le lot promis et tout argent envoyé est définitivement perdu.
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Numéro surtaxé : Encore une arnaque
Le message laissé sur certains répondeurs téléphoniques dans le Finistère avait de quoi faire froid dans le dos : le destinataire devait de toute urgence rappeler le numéro indiqué (08 99 65 00 44 / 1,65 euro puis 0,54 euro la minute), en raison d'une affaire grave le concernant. Plusieurs personnes, notamment parmi les plus âgées, ont craint le pire pour l'un de leurs proches, et ont non seulement obtempéré, mais également contacté la gendarmerie. En réalité, aucune mauvaise nouvelle ne les attendait au bout du fil. La manoeuvre avait pour seul objectif de les inciter à composer un numéro surtaxé, et de les délester au passage de quelques euros, puisque la communication, surtaxée bien entendu, était entièrement à leur charge.
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Télévision : Escroquerie à la parabole
Réception analogique ou numérique, gratuite ou payante, par satellite ou terrestre, recevoir la télévision est devenu un véritable casse-tête. Du coup, des vendeurs pour le moins indélicats en profitent pour téléphoner chez les particuliers ou se présenter à leur domicile afin de leur proposer une solution innovante censée leur permettre de recevoir une quantité impressionnante de chaînes, y compris celles des bouquets CanalSat ou AB Sat, de manière totalement gratuite. Il suffit pour cela d'acquérir un kit de réception numérique. Composé d'un récepteur satellite, d'une parabole motorisée et, dans le meilleur des cas, d'un abonnement d'un an à un bouquet payant, ce kit peut être facturé près de 4 000 euros au client. La commande est généralement assortie d'un crédit pouvant s'échelonner sur 84 mois. Au final, la facture peut s'élever à 5 600 euros, alors que le prix réel du matériel ne dépasse pas les 600 euros.
Le tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand vient de condamner deux de ces vendeurs. Travaillant pour le compte de la société SAT Auvergne, ils sont accusés d'avoir écumé les domiciles du Puy-de-Dôme en 2006 et 2007 pour vendre ces kits de réception télé. Pour parvenir à leurs fins, ils allaient même jusqu'à se présenter comme un organisme officiel, à présenter au client des comparatifs reprenant des formules qui n'avaient rien à voir entre elles et à utiliser un langage technique difficilement compréhensible par le commun des consommateurs pour cacher les limites du système. Pour faire basculer les indécis, ils n'hésitaient pas non plus à arguer du fait que les chaînes analogiques allaient disparaître prochainement et que l'acquisition d'un tel matériel serait de toute façon incontournable dans les années à venir.
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Prix barrés sur Internet : Trop facile !
La législation actuelle n'oblige pas les commerçants en ligne à faire preuve de transparence dans la pratique des prix barrés. Dans les magasins « physiques », en cas de rabais, les produits doivent comporter une étiquette sur laquelle apparaît l'ancien prix barré qui correspond au prix le plus bas pratiqué pendant le mois qui précède le début de l'opération de promotion. Rien de tel sur Internet, d'où de très nombreux abus. Certes, plus le prix de référence est élevé, plus la réduction semble substantielle. De là à gonfler le prix de départ pour prendre les clients pour des gogos, visiblement, certains n'hésitent pas à franchir le pas. Et comme le prix barré varie d'un site Internet à un autre, le cybermarchand qui affiche la réduction la plus forte n'est pas forcément celui qui propose le prix le plus bas.
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Logicielsfr.com : Le gratuit n'a pas de prix
Télécharger autant de logiciels que l'on souhaite en échange d'un abonnement mensuel, la promesse du site Internet www.logicielsfr.com est plutôt alléchante. Surtout que le site propose l'accès à plus de 300 programmes dans des domaines aussi variés que la bureautique, les loisirs ou la sécurité. Pour les acquérir, il suffit de s'abonner en ligne. Le problème, c'est que tous les programmes disponibles peuvent être trouvés gratuitement sur le Web. De GoogleEarth, qui permet de voir la terre du ciel, au logiciel de peer-to-peer Emule en passant par le lecteur multimédia Windows Media Player, ils sont tous mis gracieusement à la disposition des internautes sur le site de leur éditeur ou sur les plates-formes de téléchargement légal, comme Telecharger.com. Idem pour les actualités reprises en page d'accueil. Pour lire ces articles, il faut s'abonner, alors qu'ils sont accessibles gratuitement sur le site Neteco.fr. Logicielsfr.com met bien en avant des logiciels habituellement payants, comme Norton Antivirus, Microsoft Office ou des jeux tel Fifa07, sans préciser clairement qu'il ne s'agit que de leur version de démonstration, faite pour découvrir le logiciel pendant quelques jours avant de décider, ou non, de payer la version complète.
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Free : Mauvais tour de passe-passe
La loi Chatel l'imposait, Free l'a fait. À contrecoeur, certes, mais le fournisseur d'accès à Internet (FAI) a bel et bien abandonné au 1er juin dernier sa sacro-sainte hot-line à 0,34 euro la minute au profit d'un numéro non surtaxé, accessible au prix d'une communication locale. Oui, mais voilà, pas question pour le FAI d'abandonner du jour au lendemain une source de revenus non négligeable. Du coup, Free a décidé que, si l'appel n'était plus surtaxé, la prestation, elle, serait désormais payante. Chaque minute passée en ligne avec un téléconseiller sera dorénavant facturée 34 centimes d'euro. Le coût de l'assistance apparaîtra sur la prochaine facture Free et sera prélevé sur le compte du client en même temps que l'abonnement. En faisant cela, Free réussit le tour de force de se mettre en conformité avec la nouvelle loi Chatel, qui l'oblige à mettre à la disposition de ses clients un numéro d'assistance non surtaxé, tout en maintenant les rentrées d'argent générées par l'assistance téléphonique. Voire en les augmentant car, alors que les revenus générés par le numéro surtaxé devaient être partagés avec l'opérateur, Free empoche désormais la totalité des 34 centimes d'euro. Quant à l'abonné, il risque de voir sa facture augmenter car, si le temps d'attente est désormais gratuit lorsque l'appel est passé depuis une Freebox, il doit ajouter le coût de la communication aux 0,34 euros par minute payés à Free.
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Économiseurs de carburant : Fumeux !
C'est un petit appareil en forme de tuyau qui s'installe au niveau du moteur, juste avant l'injection, sur le circuit de carburant, à la manière d'un filtre à essence. Grâce au puissant champ magnétique qu'il émet, le carburant qui passe à l'intérieur est censé retrouver la charge neutre qu'il avait perdue en s'échauffant. Résultat : le carburant se mélange mieux à l'air, la combustion est plus efficace et la consommation de carburant baisse de l'ordre de 20 à 25 %. D'où de sérieuses économies et un retour sur investissement rapide (l'appareil coûte tout de même plus de 200 euros !). Pour convaincre les plus réticents, des tests et des témoignages d'utilisateurs satisfaits sont mis en ligne sur les sites Internet de certains fabricants de ces économiseurs de carburant. Pourtant, quoi qu'en disent leurs promoteurs, l'efficacité de ce système est loin d'être démontrée. Ces dernières années, plusieurs magazines auto-moto l'ont testé... sans succès. Sur les forums, des utilisateurs affirment également ne pas avoir constaté la moindre économie. Même les services des transports québécois se sont penchés sur le sujet dans l'espoir de réduire leur facture énergétique. Bilan : « Aucune réduction significative de consommation d'essence ou d'émissions polluantes n'a pu être observée. »
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Arnaque Internet : Cher pour du gratuit !
Vous cherchez les coordonnées de votre Caisse d'allocations familiales ? Prenez garde. Il suffit en effet de taper les mots « téléphone » et « caf » dans le moteur de recherche Google pour voir apparaître, en tête de liste ou dans les liens commerciaux de droite, un lien vers un site d'information qui, a priori, semble répondre parfaitement à la demande. Il s'appelle www.telephone-de-la-caf.info et propose de fournir « le téléphone et l'adresse de la CAF dont vous dépendez ». Finalement, les informations ne sont pas accessibles sur le site. Il faut, pour y accéder, composer un numéro commençant par 0 899, dont on découvre en caractères minuscules en bas de page qu'il est facturé 1,35 euro l'appel puis 0,34 euro la minute. Au bout du fil, un serveur vocal propose de choisir entre plusieurs options en tapant 1, 2 ou 3. La procédure ne prend que quelques minutes, mais au final, la voix enchaîne les informations tellement vite que l'on est obligé de s'y reprendre à plusieurs fois pour réussir à noter tant bien que mal l'adresse et le numéro de téléphone. En revanche, rien sur les horaires d'ouverture promis sur le site. L'appel aura coûté au bas mot 3 euros. Plutôt cher pour des informations disponibles gratuitement sur le site officiel de la CAF (www.caf.fr) ou à un tarif raisonnable via le numéro de téléphone officiel de la Caisse : le 0 820 25 02 10 (0,112 euro la première minute puis 0,09 euro par minute).
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Facture Internet : Le Minitel frappe encore
Déguisés en sites de l'Administration (graphismes similaires, couleurs proches), plusieurs sites Internet facturent des services par ailleurs proposés gratuitement sur les sites officiels. Calcul d'allocations logement, simulation du montant de ses impôts... Tous les prétextes sont bons, nous avons pointé du doigt cette pratique à plusieurs reprises. D'habitude, les sites en question (www.telephone-de-la-caf.info, www.vosallocations.com, www.calcul-impots.com...) invitent l'utilisateur à composer sur leur téléphone un numéro surtaxé, en l'informant plus ou moins clairement du coût du service. Cette fois, les abonnés Orange qui nous ont écrit semblent avoir été redirigés implicitement vers des services Minitel, simplement en navigant, clic après clic, comme lors de n'importe quelle session Internet. Là encore, le prix du service est évidemment mentionné le plus discrètement possible... La méfiance est donc de mise. Un conseil pour écarter le risque à coup sûr : désactiver l'accès au Minitel dans votre compte client Orange (rubrique « Mes services »).
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Annonces frauduleuses : Chienne d'arnaque
Les fausses annonces visant à soutirer de l'argent sont monnaie courante sur Internet. La dernière en date a de quoi mettre les victimes dans... une humeur de chien. Car c'est précisément ce dont il s'agit. L'arnaque, mise au jour par le site Zataz.com, concerne des petites annonces à travers lesquelles les escrocs cherchent à placer leur animal de compagnie sous prétexte qu'ils manquent de place ou qu'ils ne peuvent plus s'en occuper correctement. Les animaux sont cédés gratuitement, mais il faut payer les frais de transport et éventuellement défrayer un intermédiaire. Bien sûr, les escrocs caressent leurs victimes dans le sens du poil en annonçant de jolis petits chiens, comme des chiwawas, pas trop âgés. Ensuite, pour créer un climat de confiance, ils prennent contact via une adresse e-mail insoupçonnable (qui se méfierait d'une julia.lorianne@hotmail.fr ?) et tissent un lien familier. « L'interlocuteur indique que nous sommes la famille idéale pour son chien », raconte l'une des victimes. Les escrocs demandent ensuite à être payés via des sites de transporteurs, mais ces sites complices sont en réalité créés uniquement pour l'occasion. Zataz.com en a identifié plusieurs, comme mondial-trans-express.net, anesa-services.fr, cargo-livraison.eu, azimut-express.com, rapido-livraison.fr, aironetransport.fr, transportcontinental.com, easy-travel.fr, transcolis-inter.eu, livraison.francelines.com ou encore sti-transport-express.com... Les internautes payent... mais le chien, lui, n'arrive jamais.
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Informatique : Les pop-up de la peur
Tranquillement installé devant votre ordinateur, vous vaquez à vos occupations quand soudain surgit un message alarmant sur votre écran : un grave problème dans le système Windows endommage la machine, il faut le stopper d'urgence ! Ce type de « pop-up » (fenêtre publicitaire intrusive), volontairement alarmistes, doit en réalité inspirer la méfiance plus que la peur : ils émanent de sociétés de peu de confiance qui cherchent à soutirer de l'argent au consommateur. La méthode est bien rodée. L'effrayant message suggère de lancer, gratuitement, un scan (bilan) de l'ordinateur pour détecter les failles. Bien sûr, le résultat en laisse apparaître un grand nombre et pour les colmater, la solution est simple : il suffit d'acheter le logiciel en quelques clics. Sauf que ce logiciel est en réalité sans effet...
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Informatique : Alerte aux fausses alertes
Les pirates informatiques ne sont jamais à court d'idées pour propager leurs virus. Cette fois, c'est en se faisant passer pour Microsoft qu'ils tentent de diffuser un message électronique dont la pièce jointe s'avère être un logiciel malveillant. Ce message, expédié par « Sécurité Microsoft », a pour objet « Avis de sécurité Microsoft (951306) ». Rédigé en français, il invoque la prétendue détection d'une faille de sécurité dans le système de l'utilisateur. Cette tentative d'incursion n'est pas anodine car la firme de Redmond propose effectivement des correctifs le second mardi (Patch Tuesday) de chaque mois (avant-hier). Mais « Microsoft ne diffuse jamais de correctifs par messagerie », rappelle le SGDN (Secrétariat général de la défense nationale) sur son site Internet dédié à la sécurité informatique (www.securite-informatique.gouv.fr). Ce message est donc à supprimer, comme tous ceux proposant d'installer un correctif ou d'exécuter une pièce jointe !
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Fausse étrennes : Arnaque à domicile
Chaque année, durant les fêtes de fin d'année, c'est le défilé. Facteurs, pompiers et éboueurs se succèdent sur les paliers pour vendre des calendriers. Pas nécessairement utiles, certes, mais les chatons sont si mignons... Et puis c'est Noël, la période idéale pour faire preuve de générosité ! Le problème, c'est que certains en profitent. La saison est en effet propice aux vols par ruse, dont les victimes sont, en premier lieu, les personnes âgées. Les malfaiteurs sonnent à la porte et se présentent comme des professionnels (agents EDF, ramoneurs, postiers, plombiers, policiers, etc.). Abusant de la crédulité et de la vulnérabilité des seniors, ils s'introduisent dans le domicile afin d'y dérober objets de valeur et autres liquidités. La préfecture de police dénombre à ce jour plus de 600 victimes en 2008, un chiffre qui ne tient pas compte de l'accélération attendue en novembre et en décembre.
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Pixmania : Payer pour être remboursé
Le remboursement de la différence si vous trouvez moins cher ailleurs. Tel est l'un des services proposés sur le site Pixmania. Jusque-là, rien d'extraordinaire. Plusieurs sites Internet et bon nombre de magasins proposent ce service depuis très longtemps. Sauf que chez Pixmania, pour en profiter, il faut avoir souscrit un contrat spécifique au moment de l'achat. Autrement dit, pour espérer être remboursé, il faut payer. Certes, ce contrat, baptisé pompeusement « Achat tranquille », inclut d'autres services plus ou moins intéressants (remboursement en cas de panne, reprise des appareils, remise sur une sélection d'accessoires, ristourne sur la carte de fidélité...). N'empêche, la pratique est osée. D'autant plus que ce service coûte cher. Pour un appareil photo à 429 euros, par exemple, le contrat Achat tranquille est facturé 36,25 euros, soit plus de 8 % du prix du produit. Surtout, ce contrat est systématiquement inclus dans le panier. Pour le supprimer de la liste, il faut cliquer sur « En savoir plus » et descendre en bas de la page pour, enfin, découvrir l'option « Je ne souscris pas le Contrat Achat tranquille ».
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Ventes privées : Mystérieux prix d'origine
Cinquante, 60, 70 % de réduction, voire plus, telles sont les impressionnantes remises que proposent généralement les sites de ventes privées, ces sociétés qui écoulent sur Internet des produits divers et variés à des clients qui se sont préalablement inscrits ou se sont faits parrainer. Mais une question se pose : sur quelle base sont calculées ces remises ? La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) vient en effet de révéler que sur les 45 sites de ventes privées qu'elle a contrôlés au premier semestre 2008, seuls deux ont été en mesure de justifier d'un prix de référence. Ce prix d'origine est pourtant indispensable pour vérifier que la réduction annoncée est bien réelle.
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