Stop au démarchage téléphoniqueDéputés, votez sans faiblir !

Ce jeudi 6 mars, l’Assemblée nationale devra prendre une décision claire : mettre enfin un terme définitif au fléau du démarchage téléphonique non consenti. Adopté à l’unanimité au Sénat en novembre dernier, ce texte représente une avancée essentielle pour garantir aux consommateurs le droit fondamental à la tranquillité. L’UFC-Que Choisir exhorte les députés, qui s’étaient déjà prononcés pour l’interdiction par défaut du démarchage téléphonique, à confirmer cette avancée.
Depuis plus de quinze ans, l’UFC-Que Choisir alerte sur ce harcèlement quotidien ! Appels commerciaux incessants, intrusion dans la vie privée, multiplications des litiges… Les consommateurs n’en peuvent plus : 97 % d’entre eux se disent « agacés », preuve que les mesures actuelles sont inefficaces.
Cette loi répond enfin à l’urgence de la situation : elle interdit par défaut le démarchage téléphonique non consenti et impose aux entreprises de recueillir un consentement explicite avant tout appel. Une avancée majeure que nous soutenons fermement et qui ne doit en aucun cas être affaiblie.
Pas de failles, pas d’exceptions sectorielles !
Nous refusons catégoriquement toute tentative de contournement du texte. Aucune exception sectorielle ne doit permettre aux entreprises de contourner l’interdiction. L’UFC-Que Choisir appelle donc les députés à voter cette loi dans sa version la plus protectrice.
Marie-Amandine Stévenin, Présidente de l’UFC-Que Choisir, insiste : « Cette loi est une avancée cruciale pour les consommateurs, le fruit d’un long combat. Elle apporte enfin une réponse claire et efficace au harcèlement téléphonique, qui empoisonne encore la vie de millions de consommateurs. Il est hors de question qu’elle soit fragilisée par de nouvelles exceptions : elle doit être adoptée sans concessions pour garantir à chacun le droit à la tranquillité. »