Logiciels de prescription médicaleLa dénomination commune internationale (DCI) doit s'imposer
L'UFC-Que Choisir exige que les logiciels de prescription médicale permettent directement la prescription des médicaments en dénomination commune internationale. A ce titre elle soutient l'amendement au Projet de loi de financement de la sécurité sociale 2006 proposé par le député Yves Bur.
La plupart des logiciels de prescription médicale cantonnent la possibilité de rédiger les ordonnances aux seuls noms commerciaux. Ce véritable verrouillage donne un pouvoir démesuré à l'industrie pharmaceutique, et ce, aux dépens de l'indépendance du médecin et sans aucune valeur ajoutée pour le consommateur.
La fonction de l'agrément des logiciels de prescription par la Haute Autorité de Santé (HAS) est de sécuriser le circuit du médicament, en aucun cas de cautionner des outils marketing.
Plus largement, en application de la directive européenne sur le médicament (2004-27 du 31 mars 2004) en cours de transposition en France, l'UFC-Que Choisir exige que la DCI apparaisse systématiquement sur toutes les boîtes, blisters et autres conditionnements des médicaments.
De la rédaction de l'ordonnance à la consommation du médicament, la DCI doit s'imposer. Elle substitue à la logique de prescription en noms de marques, une logique de prescription par la qualité garantissant un bon usage du médicament.