Jean-Paul Geai
Trop-perçuDur à récupérer
La canicule de l'été 2002 a endommagé nombre d'habitations de la région de Toulouse. Un habitant de Bruguières a dû saisir le juge pour être indemnisé par son assureur.
Octobre 2003, monsieur D., de Saint-Malo (35), met son véhicule à la casse. Avec l'attestation remise par le ferrailleur, il se rend chez son assureur, agent Axa, pour résilier son contrat. Celui-ci l'informe qu'il prévient aussitôt Axa afin que sa cotisation mensuelle, déjà prélevée, lui soit remboursée rapidement. Pourtant, les primes continuent à être débitées pendant près de deux ans du compte de monsieur D., qui, excédé, finit par demander à sa banque de suspendre les prélèvements et retourne voir l'agent d'assurances. Ce dernier reconnaît n'avoir sollicité la résiliation du contrat auprès de l'assureur que le... 3 octobre 2005 ! Monsieur D. prend alors conseil auprès de l'UFC-Que Choisir de Saint-Malo pour récupérer le trop-perçu. L'association locale envoie un courrier recommandé à Axa relatant le détail de l'affaire. Un premier chèque de remboursement a été adressé par la compagnie, mais l'association a dû insister pour que le consommateur se voit restituer la totalité de ses versements.