Marie Bourdellès
TravauxCovéa est bouché
Une entreprise de plomberie réalise un chantier chez monsieur A. Quatre ans plus tard, ce dernier constate un engorgement au niveau du conduit d’évacuation de sa douche. Son assureur missionne un expert : une inspection avec caméra révèle qu’un tuyau et un embout de karcher sont coincés dans la canalisation. Mais, sous prétexte que l’entrepreneur installateur a cessé son activité, Covéa, à qui a été confiée la protection juridique, refuse de traiter le litige. La compagnie ajoute que les travaux réalisés n’entrent pas dans le champ de l’assurance dommages-ouvrage (c’est faux). Quant au professionnel, sa responsabilité peut encore être recherchée car il habite à l’adresse de sa société… Monsieur A. contacte l’UFC-Que Choisir de Charente-Maritime. Forte de ces arguments, l’AL demande à Covéa d’assumer ses obligations contractuelles. Peu après, des réparations financées par la protection juridique sont effectuées, pour un montant de 2 200 €.