Speedy oublie l’huile

Propriétaire d’un Renault Espace acheté d’occasion, cette habitante de Conflans-Sainte-Honorine (78) effectue, en juin 2012, une visite d’entretien chez Speedy avant de partir en vacances. Elle prend la route trois jours plus tard et tombe en panne au bout de 99 km. Le véhicule est remorqué jusqu’au concessionnaire Renault qui l’avait vendu. Le garage fait appel à un expert qui diagnostique une « rupture interne de la boîte de vitesses causée par l’absence d’huile ». L’automobiliste saisit l’UFC-Que Choisir du Val-de-Seine. À la demande de l’association locale, une expertise contradictoire entre la propriétaire du véhicule et le gérant de Speedy est organisée. Les deux parties valident la cause de l’avarie, mais Speedy refuse de reconnaître son erreur. Sur les conseils de l’UFC-Que Choisir locale, l’automobiliste saisit le tribunal d’instance. L’affaire est appelée auprès du tribunal de Poissy en mai 2013 mais Speedy obtient le report de l’audience en octobre. Finalement, la compagnie d’assurances qui garantit Speedy préfère éviter le procès et propose d’arrêter le montant du préjudice à 8 584 €. Transaction acceptée par l’automobiliste.