Salle de bains à prix variable
Démarchée par téléphone, madame R., d'Orgerus (78), est invitée à se rendre dans le magasin Vogica de Clayes-sous-Bois. Elle s'y laisse convaincre de commander la fourniture et la pose d'une salle de bains pour un montant de 11 317 euros. Une fiche de contrôle technique reçue peu après lui précise que les travaux préalables (mise en conformité de l'installation électrique, etc.) sont à sa charge. La cliente s'inquiète de ces frais supplémentaires. Vogica lui fait alors une proposition chiffrée à 7 600 euros, uniquement pour les meubles et les sanitaires, puis une seconde de 7 500 euros et, enfin, une troisième de 4 500 euros. Mais, entre-temps, arrive un courrier du vendeur réclamant le paiement d'un acompte de 5 000 euros. Désemparée, Madame R. s'adresse à l'UFC-Que Choisir de Versailles, qui lui conseille d'envoyer une lettre recommandée avec AR à Vogica faisant ressortir le défaut d'information sur le coût total de l'opération (art. L. 11-1 du code de la consommation) et le fait que la date de livraison figurant sur le bon de commande n'a pas été respectée. Une semaine plus tard, Vogica confirmait l'annulation de la vente.