Salle à manger à prix d’or
Monsieur et madame G., qui habitent en Haute-Vienne, souhaitent changer leur salle à manger. En voiture, ils sont attirés par une affiche sur le bord de la route : « Nous reprenons votre salle à manger pour 2 000 €. » Par curiosité, ils se rendent dans le magasin. Là, ils sont pris en charge par un vendeur. La salle à manger de leurs rêves n’est pas dans la boutique, ni dans le catalogue, qu’à cela ne tienne… Rien n’arrête le vendeur, qui remplit un bon de commande selon les souhaits des époux G., table, chaises, buffet, le tout sans aucune référence et sans prix. Total : 12 000 €, une fois déduits les 2 000 € de reprise. Entré dans le magasin à 17 heures, le couple en ressort à 21 heures, commande signée et acompte de 2 400 € versé. Le lendemain, les conjoints réalisent toutefois leur bévue et veulent utiliser leur droit à rétractation. Le patron refuse au motif qu’ils sont venus dans son magasin. Le couple se tourne alors vers l’UFC-Que Choisir de la Haute-Vienne, qui estime que le fait d’avoir mis une affiche dans la rue indiquant un avantage peut être assimilé à un démarchage à domicile. L’argument a porté : le commerçant a annulé la commande et remboursé les 2 400 € d’acompte.