Quand la Sécu se trompe
En 2003, le couple T. souscrit un crédit auprès de la Banque populaire, assorti d’une assurance emprunteur Axa. Des années plus tard, Monsieur T. est confronté à de graves problèmes de santé. La caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) le déclare alors en invalidité. Une expertise médicale est également requise par le département, afin qu’il puisse percevoir une aide. Le médecin-conseil le classe en deuxième catégorie d’invalidité. Or, cette dernière ne correspond pas à son état et n’ouvre pas, non plus, les droits à l’indemnisation prévue par la garantie emprunteur en cas de perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA). Madame T. décide de faire appel à l’UFC-Que Choisir de Charente-Maritime, qui réussit à obtenir une copie du contrat d’assurance et lui conseille de se rapprocher de la CPAM, afin qu’elle procède à une rectification. L’organisme reconnaît une invalidité de troisième catégorie. Axa accepte enfin l’indemnisation au titre de la PTIA.