Arnaud de Blauwe
Pompe à chaleurDémarchage abusif
Un couple reçoit à son domicile la visite d’un commercial qui lui fait miroiter les avantages d’une pompe à chaleur. L’entretien dure. Madame s’échappe pour vaquer à ses occupations. Le démarcheur en profite pour inviter son mari à signer un document qui, dit-il, permet d’évaluer l’éligibilité du foyer à diverses aides. En réalité, il s’agit d’un bon de commande accompagné d’une demande de crédit. Les jours défilent, les délais de rétractation sont dépassés, les époux s’aperçoivent trop tard qu’ils sont engagés. Or, ils ne le souhaitaient pas. Ils contactent l’UFC-Que Choisir d’Aix-les-Bains (73). Outre divers manquements (absence de devis…), l’association locale (AL) note que le commercial a fait signer les cases « emprunteur » et « co-emprunteur » de la demande de prêt par monsieur, ce qui est illégal. L’AL remarque aussi que « l’organisme financier a omis de faire connaître aux souscripteurs sa décision d’accorder ou non le crédit dans un délai de sept jours, comme le prévoit la loi ». Des arguments qui font mouche. Le prêt est annulé.