Moteur gonflé artificiellement
Au printemps dernier, monsieur D., de l’Hérault, fait l’acquisition d’un bateau de 200 CV auprès d’un magasin nautique. Mais très rapidement, il se rend compte que le moteur ne correspond pas à ses attentes. Il interroge le fabricant. Il s’avère que la puissance de base n’est que de 150 CV et que le boîtier électronique a été modifié pour l’augmenter. Ce qui est formellement interdit en utilisation plaisance. Malgré ses réclamations, le vendeur fait la sourde oreille. Le client contacte l’UFC-Que Choisir de Montpellier. Par courrier, l’association locale rappelle au professionnel que la modification du boîtier, faite sciemment avec l’intention de le cacher, est constitutive d’un délit de tromperie puni pénalement. Peu après, monsieur D. téléphone à l’association locale pour annoncer que le moteur a été changé par le magasin contre un autre conforme à sa commande.