Un assureur pas très avenant

À la suite de la vente de son véhicule Renault, monsieur D. résilie son assurance auto à la Matmut. La société lui confirme la prise en compte de la résiliation. Rapidement, l’adhérent la sollicite à nouveau par téléphone : il souhaite se renseigner sur le tarif d’une couverture pour son nouveau véhicule, de marque Citroën. Il opte finalement pour une autre compagnie et en avertit aussitôt la Matmut. Mais cette dernière lui rétorque qu’il est « engagé par échange de consentement téléphonique » et que la résiliation est impossible, un avenant à son précédent contrat ayant été ajouté. Or, monsieur D. n’a rien signé ! Il se rend donc à l’UFC-Que Choisir de Meudon-la-Forêt, qui envoie un courrier recommandé à l’assureur : un avenant peut modifier le contenu d’un contrat existant mais pas la date de souscription initiale. La Matmut indique alors à son client qu’il doit démontrer qu’il a été assuré par ailleurs le jour où il l’a prévenue de son changement de compagnie, mais avant 10 h 50 ! Soit 6 h 35 avant l’horaire effectif de son nouveau contrat. Après une bataille de près d’un an, la Matmut accepte de résilier à la date demandée, ce qui annule la somme de 616,89 € qu’elle réclamait à monsieur D.