Marie Bourdellès
Location saisonnièreAvoir sur ordonnance
Janvier 2020. Quatre semaines dans une résidence à Carnac (56) : de sympathiques vacances au bord de la mer se profilent pour monsieur D. Mais, compte tenu de la crise sanitaire, il décide à la mi-mai d’annuler ce séjour. Il en avise l’Agence des druides auprès de laquelle il a réservé un appartement, et réclame le remboursement de l’acompte versé, d’un montant de 598 €. Le bailleur ne l’entend pas ainsi. Selon lui, la location avait la possibilité d’être honorée après la levée du confinement ; l’annulation est donc « sans motif » et doit être « réglée ». Le consommateur soumet son litige en ligne à l’UFC-Que Choisir. L’association locale d’Argenteuil (95) relance le professionnel. Elle lui précise que l’ordonnance du 25 mars, prise par le gouvernement lors de la vague d’annulations de voyages liée à la pandémie, s’applique dans le cas de monsieur D. Rapidement, le loueur répond positivement et envoie un avoir remboursable d’une durée de 18 mois à son client, comme l’y autorise le texte législatif.