Jean-Paul Geai
Les paroles s'envolent, les écrits restent
En septembre dernier, une habitante de Marseille contacte la Direction des opérations funéraires de la ville afin qu'il soit procédé à une opération d'exhumation en vue d'une réduction de corps et incinération d'ossements dans une concession, propriété de la famille au cimetière de Château-Gombert. Au téléphone, l'employé lui indique que le prix à acquitter sera de 900 euros. La personne donne son accord, mais à sa réception la facture s'élève à 1 203,31 euros. Surprise, elle contacte l'UFC-Que Choisir de Marseille qui écrit au service en question pour demander un remboursement des 300 euros de différence et également qu'il ne soit plus effectué de devis verbaux pour ce type d'opération afin d'éviter tout malentendu futur. Courrier salutaire : d'une part, la Ville a accepté le remboursement des 300 euros à cette dame ; d'autre part, l'association locale a reçu les excuses de la Ville de Marseille avec la garantie que, dorénavant, toutes les opérations funéraires de ce type feront l'objet d'un devis écrit.