Jean-Paul Geai
Le meuble partait en vrille
Dans les Deux-Sèvres, un habitant confie la fabrication d'un meuble sur mesure à un artisan ébéniste. La facture s'élève à 6 390 euros. Un mois après la livraison du meuble, le client constate la présence importante de vrillettes, insectes dont les larves font des ravages dans le bois en creusant des galeries. Il s'en confie à l'ébéniste mais le traitement du professionnel s'avère inefficace. Le client s'en plaint une nouvelle fois et l'artisan lui conseille alors d'injecter lui-même un produit xylophage dans chaque petit trou formé. Pas d'accord, le client contacte l'UFC-Que Choisir des Deux-Sèvres qui lui suggère de saisir le tribunal d'instance. Sensible à la requête, le tribunal a annulé la vente du meuble, exigeant son remboursement par l'ébéniste ainsi que 600 euros de dommages et intérêts.