La mariée s’engage trop vite
Quinze mois avant de se marier, la fille de madame V. se rend au magasin Point Mariage de Nancy. Séduite par une robe, elle est pressée par la vendeuse, qui l’informe que le modèle va être abandonné sous peu. Elle signe alors un bon de commande de 907 € et verse un acompte de 200 €, même si elle ne peut pas l’essayer, l’exemplaire présenté n’étant pas à sa taille. Deux heures après cet achat, elle montre la robe à son fiancé, qui ne la trouve pas à son goût. Estimant que la vente s’est déroulée trop rapidement, ne lui laissant pas un temps de réflexion suffisant, la jeune femme envoie un courrier électronique à la boutique afin d’annuler son achat. Six jours plus tard, la future mariée reçoit une lettre du magasin, qui indique le refus d’annulation. Motif avancé : les conditions générales de vente (CGV), présentes sur le bon de commande, stipulent que « la vente est ferme et définitive et ne pourra faire l’objet d’aucune annulation sauf en cas de force majeure ». La cliente est tenue de payer les 707 € restants. Madame V. sollicite l’UFC-Que Choisir de Nancy, qui intervient auprès de Point Mariage en soulignant le caractère abusif de certaines clauses des CGV. L’enseigne a refusé de rembourser l’acompte, mais la commande a été annulée.