Jean-Paul Geai
La légèreté de l'écureuil
Souhaitant retirer de l'argent, monsieur H., de Hombourg-Haut (57), constate que son livret A est vide. Selon la Caisse d'épargne, il a été délesté par sa fille sur présentation d'une procuration. N'ayant jamais rien envoyé de tel, le client demande à l'agence de lui apporter ce document. Sans résultat. Il s'adresse à la Caisse d'épargne de Metz qui lui confirme cette procuration sans toutefois la produire. Il contacte l'UFC-Que Choisir de Moselle-Est qui sollicite la banque pour obtenir le justificatif. Même réponse mais toujours pas de preuve. L'association locale saisit le médiateur des caisses d'épargne qui, ne trouvant aucune trace écrite, propose un remboursement des sommes retirées. En échange, il exige de M. H. la signature d'une quittance subrogative autorisant la banque à engager des poursuites à l'encontre de sa fille. Bien que la Caisse d'épargne ait commis une faute et soit responsable d'une telle situation, M. H., qui pensait régler ce litige en famille, a dû signer une telle subrogation pour voir son livret recrédité.