L’embrayage rend l’âme trop tôt
Propriétaire d’une Nissan Micra achetée en 2011, Mme P. habite la région grenobloise. Elle tombe en panne d’embrayage quatre ans après l’acquisition du véhicule, alors que celui-ci ne compte que 16 954 km au compteur. Elle contacte son concessionnaire, lequel lui établit un devis dont le montant s’élève à 777,99 €. Passe encore qu’un embrayage rende l’âme au bout de 150 000 km ou de 10 ans, mais avec un si faible kilométrage, l’existence d’un vice caché n’est pas exclue. Mme P. demande au constructeur une prise en charge intégrale de la facture. Nissan France accepte de participer aux frais mais à hauteur de 49 % seulement. Mme P. insiste mais en vain. Elle décide de solliciter l’aide de l’UFC-Que Choisir de Grenoble. Devant le refus persistant de Nissan, l’association locale conseille à la consommatrice de saisir le juge de proximité. Ce dernier a condamné Nissan à prendre en charge la réparation totale du véhicule et à verser à Mme P. 222,10 € de dommages et intérêts.