L’assureur se fait tirer l’oreille
En glissant dans les escaliers de sa maison, Mme D, de Tramayes (71), laisse échapper son téléphone portable, qui rebondit sur plusieurs marches avant de finir sur le sol. Depuis, l’appareil ne fonctionne plus. L’impact a fissuré son écran interne qui, en s’éclairant, laisse apparaître les dégâts : les mots et applications sont illisibles. Néanmoins, à l’extérieur, aucune anomalie n’est visible. Mme D. ayant souscrit une assurance (58,80 € par an) incluant le bris accidentel du mobile et la réparation jusqu’à 300 €, elle souhaite en bénéficier. Mais l’assureur lui objecte que le remplacement de son portable est impossible, car il ne comporte aucun dommage extérieur visible nuisant à son bon fonctionnement. Surprise d’une telle réponse, Mme D. contacte l’UFC-Que Choisir de Saône-et-Loire. L’association locale demande une expertise plus poussée de l’appareil avec indication de l’origine du problème – il suffit de l’allumer pour s’en rendre compte – et reprécise ses obligations à l’assureur. Peu après, Mme D. a été indemnisée par l’envoi d’un nouveau téléphone mobile.