Marie Bourdellès
E-commerceCdiscount se défile
Lorsqu’elle reçoit son four Samsung commandé sur Cdiscount.com, madame X. ne vérifie pas la marchandise en présence du livreur. Après ouverture du carton, elle constate que l’appareil est très endommagé. Elle en informe le vendeur en ligne, photos à l’appui. Il ne veut rien entendre : « Sans réserves de votre part sur le bon émargé du transporteur, nous ne pouvons hélas faire l’échange. » La plateforme affirme aussi qu’en tant que marketplace, elle n’est pas responsable de la conformité des produits des commerçants hébergés. La consommatrice fait alors appel à l’UFC-Que Choisir de Clermont-Ferrand (63). L’association locale (AL) rappelle deux articles de loi à Cdiscount. Premièrement, en sa qualité de vendeur, il est tenu d’assurer la bonne exécution du contrat passé en ligne (art. L. 221-15 du Code de la consommation). Deuxièmement, sa cliente disposait de 10 jours pour signaler les défauts (art. L. 224-65 du même code). Après d’autres échanges, le site rembourse enfin madame X. du prix du four, soit 364 €.