Difficile de rester relax !
Le canapé électrique promettait une position « relax » confortable. Sauf qu’il se bloquait à l’horizontale et que le réparateur tardait à y remédier.
Un habitant du Perreux-sur-Marne achète, dans le magasin Gautier du centre commercial Domus de Rosny-sous-Bois, un ensemble d’une valeur de 4 465 €, composé de deux fauteuils et d’un canapé électrique Espéria. Mais, trois mois après la livraison des meubles, un accumulateur d’une des parties « relax » du canapé ne fonctionne pas. Deux mois plus tard, après réparation, c’est l’autre partie « relax » qui se bloque en position couchée. Un mois s’écoule et, alors que le technicien n’est pas encore intervenu pour la seconde panne, la première partie « relax » ayant eu des soucis présente à nouveau un dysfonctionnement, le moteur restant bloqué en position semi-couché. Malgré ses relances auprès du professionnel, le client n’arrive pas à faire réparer son canapé. Il contacte donc l’UFC-Que Choisir de Créteil, qui lui conseille de menacer le vendeur d’une assignation en justice faute d’arrangement amiable. L’association locale rappelle les articles 1134 du code civil (garantie de conformité d’un bien) et L. 211-4 du code de la consommation (remplacement ou remboursement d’un produit non conforme) pour asseoir sa demande. Peu après, la société Gautier reprenait le canapé défectueux et les deux fauteuils, remboursait le client de son achat et lui versait 250 € en dédommagement du préjudice subi.