Des réponses remises en question
À l’occasion de l’achat d’une voiture, l’épouse de Monsieur C. contracte un crédit assorti d’une assurance intégrant l’invalidité décès auprès de la Diac (établissement financier de Renault). Deux mois plus tard, elle meurt brutalement. Son mari envoie à la société de crédit un certificat de décès et une attestation médicale indiquant que l’intéressée suivait un traitement sans relation avec sa mort. Mais la Diac refuse de faire jouer l’assurance et réclame les mensualités dues, avec menace d’inscription au Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP). Monsieur C. fait appel à l’UFC-Que Choisir d’Orléans, qui demande que le plaignant ait accès au contrat signé. Il s’avère que Madame C. a répondu « non » à tous les points du questionnaire médical (arrêts de travail, hospitalisations…). La garantie décès s’applique donc. Après une relance par l’UFC-Que Choisir d’Orléans, pièces à l’appui, la Diac accepte la prise en charge du capital restant dû au jour de sa mort.