Déménagement mouvementé
Madame R., de Mâcon, va s’installer au Canada. Elle charge un déménageur d’y expédier ses meubles. Lorsqu’elle les reçoit, elle constate des avaries sur certains d’entre eux. Elle émet des réserves sur la « lettre de voiture » et demande une indemnisation. Cependant, un des meubles abîmés est ancien et doit être expertisé pour évaluer les dommages. Cela prend du temps et, dix mois après la livraison, la cliente n’a toujours aucune proposition de remboursement. Elle contacte l’UFC-Que Choisir de Mâcon. Celle-ci l’avertit du fait que passé un an, à compter de la date du déménagement, il y aura prescription et le professionnel n’aura plus à la dédommager. Pour l’éviter, l’association locale lui conseille d’assigner en justice le déménageur. La menace d’un procès a incité ce dernier à indemniser Mme R.