Condamné pour faux plis
Dans le magasin Déco Center 13, le canapé avait fière allure. Mais dix jours après sa livraison chez M. et Mme T., un couple de septuagénaires des Bouches-du-Rhône, il fait peine à voir. Il présente des plis en plusieurs endroits et il reste des creux importants aux places assises. La cliente contacte le magasin, qui invoque « la résilience des rembourrages » normale et même un mauvais usage du canapé. La consommatrice s’adresse alors à l’UFC-Que Choisir de Marseille. Dans un courrier recommandé au vendeur, l’association locale rappelle qu’un bien doit présenter les qualités qu’un acheteur peut légitimement attendre. La société refusant de reprendre le meuble, l’UFC-Que Choisir 13 conseille à Mme T. de saisir le juge de proximité. Déco Center 13 a été condamné à rembourser le prix du canapé, soit 2 790 €.