Chaussure à son pied
Ses bottines devant être réparées, une habitante de Nantes les confie à son cordonnier habituel. Il lui demande de payer 15 € d’avance sur la facture finale. Trois jours plus tard, comme convenu, la cliente vient rechercher ses bottines. Sauf que le cordonnier lui présente d’autres chaussures. La cliente conteste et réclame ses bottines. Impossible, lui répond l’artisan. Elle revient au magasin peu après avec la preuve de la valeur d’achat de ses bottines (189 €) et demande un dédommagement d’au moins 120 €, puisque les chaussures avaient moins d’un an. Le cordonnier lui confirme que ses bottines sont définitivement perdues et lui propose une indemnité de 30 €. Pas d’accord avec ce montant dérisoire au regard du préjudice subi, la cliente confie son litige à l’UFC-Que Choisir de Nantes. L’association locale adresse aussitôt un courrier au cordonnier pour lui rappeler sa responsabilité en tant que professionnel. Quelques jours plus tard, l’artisan contacte la cliente pour qu’elle vienne récupérer un chèque de 120 €.