Ce n’est pas pour les chiens
Madame E. achète par correspondance un jouet (deux pattes de poulet) pour sa chienne de six mois. Très vite, le chiot sectionne chacune des pattes et les ingère. Huit jours plus tard, l’animal en régurgite une, intacte. Puis il tombe malade. Le vétérinaire constate une occlusion intestinale sévère avec un début de péritonite : la seconde patte est coincée dans l’intestin. La chienne est sauvée grâce à une opération d’urgence dont le coût s’élève à 549 €. Mme E. réclame à la société le remboursement de cette somme au vu de la malfaçon du jouet qui a mis en jeu la vie de son animal. Le vendeur compatit et concède à la cliente, « à titre exceptionnel », une participation aux frais de 150 €. Indignée, l’adhérente demande conseil à l’UFC-Que Choisir d’Orléans, qui réitère la requête auprès de l’entreprise. Dix jours plus tard, Mme E. est remboursée des 549 € !