BNP Paribas fâchée avec les chiffres
Un couple de Montpellier demande à la BNP Paribas le remboursement d’un crédit immobilier par anticipation. Il adresse à cet effet un chèque de banque, que son agence reçoit la veille du prélèvement d’une mensualité. Mais la banque ne prend pas en compte la demande et prélève deux mensualités supplémentaires. À force d’insister pour obtenir le remboursement des mensualités indues, le couple finit par recevoir un solde en sa faveur de la part de la banque. Sauf que le compte n’y est pas : 956 € manquent à l’appel. Le couple saisit l’UFC-Que Choisir de Montpellier. Dans un courrier à la banque, l’association locale détaille les calculs qui mettent en évidence le montant de cette perte et demande la date exacte de l’opération d’encaissement du chèque de banque. En effet, sa date de valeur ne peut différer de plus d’un jour ouvré de la date d’opération. L’association locale rappelle aussi à l’établissement que, si le remboursement du prêt est effectué le jour de paiement de l’échéance, il ne génère pas d’intérêts complémentaires. Le couple a reçu un remboursement de 986 €, soit 30 € de plus que sa demande initiale.