Jean-Paul Geai
Banquier muet
Madame P. a deux comptes à la BNP-Paribas de Saint-Omer (62) pour lesquels elle n'a pas d'autorisation de découvert. Au printemps 2008, un problème de santé l'immobilise plusieurs mois. Ses indemnités journalières ne suffisent pas à laisser ses comptes créditeurs alors que son Codévi, lui, est bien garni. En trois mois, 17 commissions d'exécution de 9 euros chacune pour manque de provisions sont prélevées de ses comptes. Elle s'en inquiète auprès de son conseiller bancaire mais les prélèvements continuent jusqu'à totaliser 43. Elle les conteste et écrit au médiateur de la BNP-Paribas. Sans résultat. Pourtant, dès le premier rejet de paiement, la banque doit prévenir le client comme le stipule la convention remise à l'ouverture des comptes. Avertie, Mme P. aurait fait le nécessaire. Ayant déménagé à Echevannes (21), elle contacte l'UFC-Que Choisir de Côte-d'Or. Un courrier recommandé de l'association locale a suffi à ce qu'elle soit intégralement remboursée.