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Jean-Paul Geai
En janvier 2008, le Crédit mutuel de Bretagne consent à une habitante des Côtes-d’Armor un prêt assorti d’une assurance décès-invalidité temporaire de Suravenir, assureur maison de la banque. Quinze mois plus tard, cette dame subit un arrêt de travail. Dans les délais impartis, elle transmet les déclarations et documents d’usage à Suravenir. Un an plus tard, l’assureur tergiverse toujours et refuse la prise en charge des mensualités, évoquant tantôt une réponse non sincère sur la déclaration de santé, tantôt une autre. La consommatrice soumet son litige à l’UFC-Que Choisir de Paimpol-Lannion. Interrogé, le Crédit mutuel de Bretagne ne se sent pas concerné et laisse sa cliente se débrouiller avec l’assureur. L’association locale adresse un courrier à Suravenir, réclamant des explications. Faute de réponse au bout de deux mois, elle intervient de nouveau. Et cette fois, sans explications, ni excuses, les indemnités dues sont créditées au compte de la dame.
Jean-Paul Geai
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