Marie Bourdellès
Assurance vieQuelle Afer !
Souhaitant désigner sa fille comme la nouvelle ayant droit d’une partie de son assurance vie de 30 000 € et débloquer le reste, le père de madame B. décide de modifier le contrat qu’il détient auprès de l’Afer. Quelques mois plus tard, il décède. Sans nouvelles de l’assureur, madame B. réclame son dû. Or, l’Afer n’a pas enregistré le changement exigé par son client… C’est le bénéficiaire précédemment nommé qui a touché les sous. La compagnie oppose une fin de non-recevoir à sa fille, qui fait appel à l’association locale UFC-Que Choisir de Charente-Maritime. Il aura cependant fallu, outre le courrier du défunt en guise de preuve de la demande, passer par le médiateur de la profession avant que l’Afer n’assume son erreur et ne verse, enfin, l’argent à madame B., assorti de 4 000 € d’indemnités légales de retard.