Marie Bourdellès
Assurance habitationUne assurée se prend un mur
En février dernier, à la suite d’une série d’intempéries, le mur de soutènement extérieur de Madame L. s’effondre dans le jardin de ses voisins. Elle déclare le sinistre à son assureur, qui mandate un expert. La réponse du CIC Assurances est catégorique : le mur n’a pas été édifié dans les règles de l’art, et la végétation présente l’a fragilisé ; dès lors, « les dommages ne résultent pas d’une destruction accidentelle ». Aucune indemnisation ne semble donc à attendre. Madame L., qui sait que les travaux de réparation coûteront entre 20 000 € et 25 000 €, ne se satisfait pas de cette réponse. Elle recourt à l’UFC-Que Choisir de Quimper, laquelle rédige un courrier de contestation. La lettre indique que ce mur, de toute évidence solide car centenaire, a été construit selon les règles de l’art de l’époque. L’association locale précise aussi que ce sont les conditions climatiques et le ruissellement d’eau qui ont causé son effondrement. L’assureur accepte alors de revoir sa position et indemnise sa cliente du montant des dommages, soit 11 163,50 €.