AssuranceCroisière à l'eau
Début 2003, un couple de Sèvres (92) s'inscrit pour une croisière en juin et souscrit une assurance « annulation voyage » auprès de la société Présence-Gan. Le 23 avril, le mari est hospitalisé et, le 13 mai, son état s'aggrave. Son épouse annule la croisière et désire faire jouer l'assurance pour obtenir son remboursement (394 euros). Mais la compagnie refuse malgré plusieurs courriers et certificats médicaux attestant que l'évolution clinique du patient était imprévisible. Pour elle, le laps de temps est trop long entre l'hospitalisation et la déclaration d'annulation. En 2004, l'épouse s'adresse à l'UFC-Que Choisir de Sèvres. Un an de négociations n'ayant rien donné, celle-ci conseille de poursuivre le Gan en justice. Le juge de proximité l'a condamné à rembourser les 394 euros et à verser 300 euros de dommages et intérêts.