Cédric Morin
Jeux de demainJeux de vilains
La libéralisation prochaine du marché des jeux d'argent en France aiguise bien des appétits car la concurrence est rude dans cet enfer du jeu d'où nombre d'acteurs voudraient bien tirer les marrons du feu. C'est une première historique qui devrait faire couler autant d'encre que de monnaie sonnante et trébuchante : dans six mois, la France ouvrira son marché des jeux d'argent sur Internet.
Une ouverture imposée par l'Europe
C'est contraint et forcé que notre pays harmonise sa législation avec celle de ses voisins européens, suite aux menaces de sanctions de la Commission de Bruxelles, qui considère comme un abus le monopole de la Française des Jeux (FDJ), du Pari mutuel urbain (PMU) et des casinos sur leurs créneaux respectifs « Cette décision a pour origine une plainte contre le système français de réglementation des jeux d'argent, considéré comme non conforme aux juridictions européennes. Nous comptons faire voter une loi qui autorise le gouvernement à accorder des licences à certains opérateurs qui répondront à un cahier des charges très strict », explique le cabinet de Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, qui travaille conjointement avec le ministère du Budget sur le déploiement de cette réforme. Aujourd'hui encore, seule la Française des Jeux, le Paris mutuel urbain et les 197 casinos français, dont l'activité est strictement encadrée, sont autorisés à proposer des jeux d'argent sur le
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter