Erwan Seznec
Prélèvement à la sourcePas d’année blanche pour l’intéressement
2018 est une année particulière sur le plan fiscal, avec la fin de la déclaration de revenus. Le point sur la fiscalité applicable aux valeurs mobilières.
Dans le cadre de la mise en place du prélèvement à la source, les contribuables ne seront pas assujettis à l’impôt sur le revenu pour les sommes gagnées en 2018 (où le fisc leur demande déjà de payer les impôts des revenus 2017). Qu’en est-il de l’épargne salariale et de la participation ? En temps normal, elles sont exonérées d’impôts, à condition d’être bloquées pendant cinq ans sur un plan d’épargne entreprise (PEE) ou un plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco).
La réglementation prévoit de nombreux cas de déblocages anticipés : achat de la résidence principale, mariage, naissance d’un troisième enfant, surendettement, rupture du contrat de travail, etc. Dans ces différents cas, l’exonération fiscale s’applique. Dans toutes les autres situations, si vous les récupérez, les sommes débloquées deviennent imposables. L’effet peut-être conséquent, car 5 000 € ou 8 000 € suffisent à faire changer de tranche fiscale. D’où l’idée de profiter de l’année blanche pour liquider son épargne. Ce serait un mauvais calcul, car elle n’échappera pas à l’impôt. L’exonération, en effet, concerne seulement les revenus habituels. Les revenus dits « exceptionnels », en revanche, resteront imposables. Si vous récupérez votre épargne salariale cette année, vous devrez vous acquitter de l’impôt sur le
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