ENQUÊTE

VinsLa peste soit des pesticides

Issu de raisins cultivés en agriculture traditionnelle, raisonnée, voire « bio », aucun vin n’échappe aujourd’hui à la pollution par les produits phytosanitaires appliqués sur les vignes. Les résultats de notre test sur 92 bouteilles le montrent à l’évidence.

Vous prendrez bien un peu d’iprodione ou de carbendazime ? » « Non merci ! Très peu pour moi ! » Les résultats de nos analyses portant sur 92 vins sélectionnés dans toutes les régions de France montrent pourtant qu’en buvant un verre de vin, vous avez toutes les chances d’avaler à votre insu quelques microgrammes de ces résidus de pesticides. Pratique­ment tous les échantillons de notre sélection en contiennent. Certes, les teneurs sont infinitésimales et toutes largement inférieures aux seuils de toxicité, appe­lés LMR (limite maximale de résidus), établis par l’Agence européenne de sécurité des aliments (AESA) (voir encadré) applicable au raisin de cuve, c’est-à-dire avant fermentation alcoolique. Car, bizarrement, il n’existe pas en Europe de LMR officielle pour le vin. « C’est une hypocrisie. Le projet de LMR est à l’étude depuis deux ans, mais des lobbys s’y opposent. C’est pourtant une nécessité. Certains pays comme le Canada, le Japon, la Suisse ou les États-Unis l’ont d’ailleurs déjà fait depuis longtemps », s’insurge Alain Dourthe, régisseur de plusieurs domaines prestigieux dans le Libournais, dont le

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