VinsDes fraudes qui font tache
Depuis dix ans, la viticulture française connaît chaque année une affaire de fraude massive, portant parfois sur des millions de bouteilles. Elles ne sont d’ailleurs pas toutes mauvaises, loin de là… Enquête sur un paradoxe.
Pas évident de reconnaître les vins, ni les vignobles… Celui-ci, par exemple : France ou Californie ?*
* Il s’agit de la Californie. En 2012, le comité régional de tourisme de Picardie s’y est laissé prendre. Il a utilisé pour une grande campagne vantant les coteaux de champagne de l’Aisne une image de la Napa Valley californienne...
Vous voulez éviter les bouteilles ayant fait l’objet d’une fraude ? Cessez de boire. En France, où chacun consomme en moyenne plus d’une soixantaine de bouteilles par an (1), il est pratiquement certain que tous, ces dix dernières années, nous avons dégusté du bordeaux qui n’en était pas, du bourgogne arrangé et du côtes-du-rhône espagnol. Pas une année ne s’écoule sans qu’une vaste affaire de fraude ne remonte à la surface.
En 2005, deux maisons de Bourgogne sont condamnées. Laurent et Cie a « francisé » 16 millions de bouteilles de vins de table italiens. Chanson a coupé plus de 700 000 bouteilles de grands bourgognes avec des vins de l’Hérault. En 2005 encore, les dirigeants de la Fruitière vinicole de Pupillin, dans le Jura, sont condamnés pour avoir vendu 350 000
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter