Téléphonie mobileLe grand chambardement
Alors que SFR vient de changer de main, l’UFC-Que Choisir fait le point sur ce que l’arrivée d’un quatrième opérateur a apporté aux consommateurs.
Après des semaines de tractations et plusieurs rebondissements, le conseil de surveillance de Vivendi a finalement décidé, le 5 avril dernier, de vendre sa filiale SFR au câblo-opérateur Numericable. Le nouveau propriétaire, Patrick Drahi, a beau se montrer rassurant, ce rapprochement aura forcément un impact sur les abonnés de SFR et de Numericable, et aussi sur l’ensemble du marché français des télécommunications.
Après des années d’abus tarifaires, les consommateurs commençaient pourtant à peine à bénéficier d’une réelle concurrence et de prix abordables. Le lancement en fanfare de Free mobile, le 10 janvier 2012, a contraint les autres opérateurs à s’adapter en catastrophe à la nouvelle donne. Deux ans plus tard, les conséquences positives de l’arrivée d’un quatrième opérateur, réclamée par l’UFC-Que Choisir, ne font plus aucun doute. Mais dans quelles proportions et avec quelles conséquences sur l’emploi et sur les finances de l’État ? La nouvelle étude menée par l’UFC-Que Choisir fait le point sur ces deux années écoulées, avec plusieurs constats à la clé.
La France est désormais un des pays les moins chers d’Europe
Ce n’est pas une surprise, mais le chiffre est impressionnant : selon nos calculs, les Français ont économisé au bas mot 6,83 milliards d’euros sur leur
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Antoine Autier