Morgan Bourven
Téléchargement légalEn avant la musique !
L’industrie du disque compte sur les ventes de musique numérique pour enrayer la chute de ses revenus. Tour d’horizon des différents acteurs du marché et petit test de téléchargement.
En France, les recettes générées par la vente de musique ont été divisées par deux depuis 2002. La faute notamment à Internet. Mais les labels reprennent espoir et comptent sur les sites de téléchargement légal pour survivre. Ils sont une quarantaine dans l’Hexagone et permettent d’acheter de la musique – par morceau ou album – pour la transférer sur un baladeur ou la graver. Leur chiffre d’affaires est en constante progression et représente aujourd’hui le quart des ventes globales de musique. Alors que le marché physique (CD, DVD musicaux…) a perdu 12,2 % de sa valeur sur les neuf premiers mois de 2011 par rapport à 2010, le numérique a vu la sienne progresser de 22,7 %. Certes, les ventes numériques ne compensent pas encore les pertes du marché physique (l’industrie a perdu 5,6 % sur un an), mais les responsables du Syndicat national de l’édition phonographique (Snep) espèrent qu’à terme le numérique « tirera l’ensemble du marché de la musique enregistrée vers le haut ».
Le mastodonte iTunes
Le leader du secteur est l’iTunes store d’Apple, qui a dépassé les 16 milliards de morceaux vendus dans le monde et représente en France 62 % du marché de la musique légale. Il n’est pourtant ni le moins cher ni
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